Les microARN sont depuis longtemps considérés comme des molécules jouant un rôle dans la régulation de l’expression des gènes. En revanche, les molécules à leur origine, les transcrits primaires, si ce n’est constituer une étape intermédiaire dans l’élaboration de ces microARN ont toujours été jugés comme dénués de toutes fonctions. En révélant le rôle de ces transcrits, une équipe du LRSV (UT3 / CNRS) à l’origine de cette découverte vient non seulement d’abattre un dogme ayant résisté plus de 20 ans mais également de révéler des applications insoupçonnées… ayant déjà fait l’objet de plusieurs brevets.
Le réseau TRI-Genotoul a contribué à cette découverte, à la fois par son expertise et par le matériel dont il dispose. Un ingénieur a été impliqué, faisant bénéficier les chercheurs de sa maîtrise dans le domaine de l’immunofluorescence (marquage par des anticorps) et un microscope confocal à fluorescence a été mobilisé, équipement financé au travers du soutien de la Région Midi-Pyrénées et du GIS IBISA.