Si les techniques de microscopie super-résolues permettent d’atteindre une définition supérieure à l’optique classique, elles n’en demeurent pas moins délicates de mise en œuvre et sensibles aux aberrations optiques. Une solution, récemment publiée dans la revue Cell Reports Methods par un groupe impliquant le plateforme LITC de TRI-Genotoul, propose une solution via la microscopie à illumination aléatoire.
Cette nouvelle technique présente de nombreux avantages : l’éclairement n’est pas affecté par les aberrations optiques induites par le microscope ou l’échantillon lui même. L’implémentation de la méthode sur les différents instruments s’en retrouve donc fortement simplifié. Elle autorise de plus une résolution équivalente à l’imagerie super-résolutive SIM (100nm) mais avec un sectionnement optique sans équivalent, quelque soit la profondeur d’observation.
En cours de déploiement dans plusieurs sites en France et dans le monde (IGDR, IBDM, Institut fresnel, University of Oxford, University of California, University Paris Saclay), cette technologie fait actuellement l’objet d’un projet de recherche 3D RIM soutenue par l’ANR et d’un projet de pré-maturation CNRS INNOVATION finance la continuité en R&D afin d’en améliorer son exploitation en sciences du vivant.
Images : Cell Report Methods