Le plateau du METi abrite désormais un cryo-microscope électronique (Talos Arctica, ThermoFisher Scientific) entièrement automatisé et équipé d’une caméra à détection directe d’électrons couplée à un filtre de perte d’énergie (K2 summit BioQuantum, Gatan). Ce microscope électronique en transmission, dédié à l’observation haute résolution/haut débit d’échantillons biologiques et organiques congelés dans de la glace amorphe est pleinement opérationnel.
Une des applications majeures de la cryomicroscopie électronique est la détermination de la structure 3D de macromolécules à une résolution quasi-atomique. Cette approche, qui a permis d’accéder à la structure des coronavirus par exemple, ouvre des perspectives très importantes en biologie structurale, pharmacologie, virologie, enzymologie… Lors des essais de qualification, une première série d’acquisition d’images a conduit à la détermination de la structure de l’apoferritine, enzyme « test » bien connue des biologistes structuraux, à une résolution de 2.35 Å en quelques jours.
Ce Talos Arctica permettra également d’étudier la structure tridimentionnelle de cellules ou d’autres nano-objets, biologiques ou non, par cryo-tomographie électronique. Avec ce nouvel appareil, Toulouse entre dans le club pour l’instant très restreint des sites français équipés en cryo-microscopes haut-débit / haute résolution. Installé dans le nouveau bâtiment 4R4 du Centre de Biologie Intégrative, le Talos Arctica toulousain est ouvert aux projets de la communauté scientifique locale et nationale.
Molécules d’apoferritine observées sur le Talos Arctica toulousain (droite) et structure 3D de l’apoferritine résolue à 2.35 Å (milieu : vue de surface globale ; droite : détail de la structure et modèle atomique dérivé).
Contact et réservation
- Contact : Stéphanie Balor
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